Le sud des Pouilles

Article rédigé par Sandrine et Guillaume

Ostuni

Plusieurs personnes rencontrées en Italie nous ont conseillé de visiter la ville d’Ostuni. C’est donc notre prochaine destination. C’est une ville en hauteur et toute blanche. Nous arrivons de nuit et trouvons un parking gratuit où il est possible de stationner en camping-car et de remettre de l’eau. En plus c’est à deux pas du centre-ville. Parfait!

Nous partons explorer Ostuni de nuit, c’est superbe! On se croirait au Maghreb.

Par contre la ville est assez déserte. Après avoir arpenté les rues pendant 10-15 min, nous arrivons dans un quartier plus animé. Nous trouvons une « gelateria » ouverte alors on se fait plaisir avec une petite glace! Pistache-noisette pour les adultes. Kinder-noisette pour les ados!

Le lendemain, on refait un petit tour dans Ostuni de jour.

Puis nous reprenons notre route vers le sud. Nous laissons Ostuni derrière nous.

Brindisi

Nous passons à Brindisi, une des plus grandes villes des Pouilles, d’où partent des ferries pour la Grèce, l’Albanie et la Turquie. En voyant les panneaux, nous ne pouvons résister et nous allons demander quels sont les prix et les conditions de voyage…ça fait rêver!

Nous discutons avec d’autres voyageurs en camping-car (un couple de suisses allemands et un hollandais voyageant tout seul) et le vigile à l’entrée. Avec les décisions gouvernementales liées au Covid qui changent sans arrêt, c’est la confusion pour tout le monde. Le vigile nous dit que pour la Grèce, le pass sanitaire renforcé (Green Pass rafforzato) est obligatoire ainsi qu’un test. Ce sera donc sans nous. Nous ne demandons pas pour la Turquie car nous craignons que le prix soit très élevé. Mais on va au guichet demander des précisons pour l’Albanie, un pays que nous aimerions bien visiter! Le prix est très attrayant 330 euros pour nous 4, Lilou et le camping-car. Pour ce qui est des restrictions Covid, on nous dit au début qu’il ne faut ni pass ni test. Mais que le pays est fermé au tourisme en ce moment. Qu’il ne faut donc pas dire à l’embarquement que nous allons visiter l’Albanie, que nous sommes juste en transit pour la Grèce….Nous sommes assez surpris! Et on ne sait pas trop quoi penser de tout ça! Entrer dans un pays en devant mentir, bof bof…On repart dans le camping-car pour discuter de tout ça et prendre une décision. On fait quelques recherches sur internet et sur le site de l’ambassade italienne ils ne tiennent pas le même discours…pour pouvoir rentrer il faut un motif impérieux (famille, travail…) et même si on est en transit il faut faire un test. Pas trop rassurés par la fiabilité des infos données au guichet, on se dit que ce n’est pas raisonnable de prendre le bateau pour l’Albanie. On pourrait nous refuser l’embarquement au dernier moment, ou alors on pourrait nous refuser l’entrée dans le territoire albanais une fois arrivés là-bas! Donc on joue la carte de la prudence et on décide de continuer notre voyage par la route en remontant vers la Slovénie, puis en redescendant dans les Balkans….l’Albanie ce sera pour plus tard, ça prendra juste un peu plus de temps!

Otranto

Le soir, on atteint l’extrême sud des Pouilles. On se pose sur une aire de camping-car à Otrento, un petit vilage côtier. Cela faisait un moment qu’on avait envie de visiter ce coin de l’Italie. Et on rêvait de soleil aussi, vous vous rappelez? Bon, eh bien pour ça râté! Le soir même on essuie une tempête. Il y a beaucoup de pluie et des rafales à 110-120km/h ! Le vent est tellement fort que cela fait bouger le camping-car. On espère que ça se calme mais la tempête bat son plein le lendemain toute la journée. On est coincé dans le camping-car. Ce serait dangereux de sortir. On en profite pour avancer l’école au maximum. On travaille toute la journée. Il aura fallu attendre le surlendemain pour que le temps s’arrange. Le soleil est même revenu. On ressort enfin et on va pouvoir découvrir les alentours.

On passe dans le joli village d’Otranto. Après la tempête de la veille, il y a encore de bonnes vagues.

A quelques kilomètres de là, on découvre une ancienne mine de bauxite devenue un lac. Les couleurs sont magnifiques.

Alexis profite du joli cadre pour faire un peu de sport!

Santa Maria di Leuca

On continue vers Santa Maria di Leuca, le village le plus au sud des Pouilles (à la pointe du talon de la botte!). La plage située tout près est surnommée « les Maldives des Pouilles ».

Galatina

On remonte vers la ville de Galatina, où on fait une escale d’une heure. Il y a beaucoup d’églises un peu partout.

La plus belle des églises est la basilique di Santa Caterina d’Alessandria qui vaut vraiment le coup d’œil, avec son joli cloître et ses peintures sur les murs (à l’intérieur comme à l’extérieur).

Lecce

On poursuit vers la ville de Lecce où on passera la nuit. Ce soir là, orage de grêle! Eh beh il fait beau dans le sud!

Le lendemain, pendant que Sandrine donne son cours d’anglais dans le camping-car, nous visitons Lecce avec les enfants. La ville est très belle et lumineuse. Elle est surnommée la « Florence des Pouilles ».

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