Petite visite de la belle petite ville de Piacenza (Plaisance) avec les enfants pendant que Sandrine donne son cours d’Anglais dans le camping-car.
Dans le deuxième panorama, visite de la ville de Parme le lendemain, Sandrine travaille de nouveau en ligne.
20220121_141059
20220121_134334
20220121_141757
20220121_142458
20220121_142525
20220121_142704
20220121_153221
20220121_143848
DIAPORAMA, GLISSEZ A GAUCHE
Le plafond du dôme de la cathédrale est incroyable. En général, je ne suis pas particulièrement sensible à la peinture et à l’art, mais là j’avoue que la vue de cette fresque m’a mis des frissons. Une impression de lumière et d’appel du vide… je n’avais jamais vu ça. Epoque Renaissance Italienne XVIème siècle.
L’Emilie-Romagne est une région étendue. Nous nous dirigeons vers la mer Adriatique. Bientôt Rimini.
Le passage à la frontière s’est finalement passé sans difficulté. Aucun contrôle côté italien. Les « Carabinieri » nous ont gentiment regardé passer, quand de l’autre côté de la route, 8 cars de CRS stationnaient avec contrôle systématique des voyageurs qui rentraient en France. Ce sera peut-être plus compliqué de rerentrer en France que d’en sortir…
Mais restrictions obligent, nous sommes contraints de nous mettre en auto-isolement pendant 5 jours à l’adresse de notre choix indiquée sur le formulaire d’entrée en Italie. Nous avons donc repéré (sur l’application Park4night) la ferme d’Agritourisme « Lo Zafferano » (le safran) qui se situe dans la petite ville côtière d’Albenga et qui nous a semblé sympa, et nous nous sommes posés là-bas. Cela tombait à pic car nous avions besoin d’un peu de repos…
Les températures sont très agréables pour la saison, environ 15 degrés l’après-midi, ce qui est apparemment assez fréquent pour la région. Nous profitons de notre séjour pour réfléchir à notre organisation quotidienne, et nous essayons d’avancer au maximum le programme scolaire du CNED avec les enfants. Le cadre est très agréable: plantations d’oliviers au milieu des serres de maraîchage, au contact des animaux (cheval, mouton, ânes, poules, chiens) qui se baladent un peu partout sur le terrain de camping. Et les gérants de la ferme, Daniele et Gabriela, sont très accueillants. Tous les jours un petit mot gentil. Ils prennent plaisir à échanger avec nous et à partager leur culture. Les italiens ont le sens de l’hospitalité 😍 Après leur avoir acheté des produits de la ferme (huile d’olive, tapenade, crème d’anchois, miel, vin blanc), on est reparti avec des mandarines, des citrons et des œufs de leur ferme qu’ils nous ont gentiment offerts!
Après le travail, nous en profitons pour découvrir les alentours à vélo: le centre-ville d’Albenga, bordé par la mer et entouré de plantations maraîchères. Albenga, c’est un peu le potager de la Ligurie: artichauts, courgettes, piments, basilic, romarin, estragon…
Et aussi petite baignade hivernale pour Guillaume avec vue sur la baie de Gênes!
Le dernier jour avant de partir, nous avons fait une belle rencontre avec Federica et Gianpietro, un couple d’italiens qui habitaient à Rome et qui ont décidé de changer de vie et de vivre (et travailler) dans leur van. Gianpietro est graphiste et Federica est psychologue et donne ses consultations en ligne dans le van. Ils en avaient marre du stress de la vie citadine et ont décidé de se reconnecter à la nature. Petit apéro improvisé avec eux le soir (avec le délicieux vin blanc pétillant de la ferme), avant notre départ dans 2 directions opposées le lendemain: eux partent en direction de la France et nous en direction de l’Est de l’Italie.
Après les gorges du Verdon, nous sommes partis en direction de Grasse dans les Alpes-Maritimes. Nous nous sommes posés pour la nuit au bord du Lac de Saint-Cassien, ce qui m’a rappelé de beaux souvenirs d’enfance. Quand j’étais en CM1, nous avons fait un échange avec des correspondants de l’école de Cabris, un joli village perché sur les hauteurs. J’y étais donc partie avec l’école et avec mon père qui était accompagnateur 😉 et qui lui aussi s’était bien régalé! Cela m’a donc fait plaisir de revoir tous ces beaux paysages. Petite frayeur tout de même le lendemain au Lac de Saint-Cassien… Lilou a décidé de partir se cacher dans les buissons! Guillaume a fini par la retrouver au bout d’une heure.. Elle faisait tranquillement sa sieste bien au calme! Ouf Lilou ne sortira plus sans son harnais dorénavant, elle nous a fait trop peur…
Après Saint-Cassien et Grasse, direction la côte d’Azur. Petit nuit comme des privilégiés dans la marina de la Baie des Anges à Villeneuve-Loubet, au milieu des yachts de luxe, tout aussi impressionnants les uns que les autres et avec vue sur des immeubles en forme de bateaux. Un petit air de Dubaï en Méditerranée….
Et nous avons pu profité le lendemain d’un magnifique lever de soleil sur la plage.
Après avoir fait le test Covid, obligatoire pour rentrer en Italie (et heureusement négatif), nous avons fait les derniers achats avant de quitter la France (médicaments, livres pour Alexis). Puis direction les hauteurs de Monaco pour la dernière nuit. Le lendemain, descente vers Menton par des petites routes improbables très étroites, où heureusement nous n’avons pas croisé grand monde en voiture. La vue était à couper le souffle!
Dernière étape Menton (petit clin d’oeil à Papy Serge -le père de Guillaume- qui y a vécu quand il était petit).
Et nous prenons la route de la frontière italienne, avec un peu de stress. Avec ces histoires de Covid, à quelle sauce allons-nous être mangés? 🙂
Salut à tout le monde. Par ce petit blog, on va vous tenir informés de l’avancée de notre périple. On va essayer de vous faire profiter au mieux de toutes les belles choses que l’on va voir tout au long de notre parcours.
Suivez nous « presque » en direct sur la carte. Nous essaierons de la mettre à jour le plus régulièrement possible.
Les préparatifs du voyage
Mais avant de parler de préparatifs, voici pourquoi nous avons décidé de franchir le cap, et de partir comme ça sur les routes.
Les raisons du départ
Cela faisait longtemps que ça nous trottait dans la tête, de partir vivre un peu à l’étranger. On aurait bien aimé jusque là s’installer quelques temps dans un pays anglophone (USA, Canada, Nouvelle Zélande ou pourquoi pas Irlande). Cette expérience aurait été bénéfique pour les enfants, qui auraient pu progresser très vite en Anglais. Sandrine aurait aussi pu s’exercer vraiment pour améliorer encore son niveau d’anglais.
Avec les restrictions de voyage dans ces pays là, nous avons décidé de partir sur les pays voisins, en camping-car, de manière donc plus mobile. On pourra s’adapter plus vite en cas de changements de politique-covid dans les différents pays traversés.
Ces chamboulements dans nos vies, à cause de la conjoncture qu’on connait depuis plus de 2 ans, nous ont fait prendre conscience que ce projet, c’était peut-être maintenant le meilleur moment pour le mener à bien. Rester en France aurait de toute façon trop pénalisé les enfants…
Bref, c’était le bon moment pour nous de partir.
Les préparatifs
Rendre la maison, où nous habitions à Montech. Tri de toutes nos affaires, dons à Emmaüs, ventes diverses sur Leboncoin, déménagement des meubles en Dordogne chez Papi Vianney (le père de Sandrine), rangement de l’essentiel pour partir dans le camping-car.
Il nous a fallu 3 mois presque à temps complet pour toutes les démarches. C’est fou ce qu’on entasse d’inutile dans une maison.
On a dû confier notre poney Esperanzo au Tonton de Louise dans le Lot. Et on a dû commencer l’adaptation de notre chat Lilou à sa nouvelle vie en camping-car car elle sera aussi du voyage!
Nous avons décidé de créer ce Blog Librescommelair.com pour partager nos aventures avec nos familles et nos amis. Nous avons choisi ce nom car quand Lilou s’est donnée à nous (elle appartenait avant à nos voisins et a élu domicile chez nous), elle avait un collier bleu avec une l’inscription « Libre comme l’air ». Cette idée nous a bien plu. Et on a décidé de baptiser le camping-car « Esperanzo » pour que notre poney resté en France nous accompagne.
Faux-départ
Il a fallu prendre quelques derniers rendez-vous médicaux avant de partir (pour les dents et les yeux notamment). Du coup, nous avons dormi dans le camping-car plusieurs nuits à proximité. La première nuit sur le parking de l’école primaire à 300 mètres de notre ancienne maison.
Ensuite sur une aire gratuite à Bressols à quelques kilomètres. Très sympa au bord du Tarn, avec un robinet d’eau pour recharger la cuve (nous avons 100 litres et 2 bidons supplémentaires de 20 litres chacun pour recharger).
Ce fut alors le grand moment du départ (après avoir récupéré les enfants: Alexis chez son Papa à Paris et Louise chez sa Mamie à Figeac). Nous avons dormi la dernière nuit à Baraqueville chez Rémi et Mélanie, mon frère et ma belle-sœur.
Vrai départ
On s’est senti vraiment partis à ce moment là.
Quelques dernières photos et remise officielle du kit de survie du voyageur (dont vous connaîtrez le contenu au fur et à mesure du voyage). Nous avons embarqué le dernier passager (Le Schtroumpf Voyageur) que nous a offert notre petit neveu Alexis, 5 ans. Et nous voilà donc partis à 6.
Sandrine, Guillaume, Louise, Alexis, Lilou, et Schtroumpf Voyageur.
A Baraqueville le jour du départ
Les premières étapes ont été très belles même si l’adaptation de Lilou à sa nouvelle vie a été assez mouvementée. Elle a miaulé les trois premières nuits à tel point qu’on a eu des doutes sur son adaptation. Mais au bout de trois jours, elle commence à s’y faire…et à faire ses nuits notre petit bébé.
Les premières étapes
Le Causse Noir
Le trajet du départ nous fait traverser le Lévezou et Millau.
Première nuit au dessus de Millau au beau milieu du Causse Noir, sur un spot pleine nature trouvé sur l’application Park4night, qui nous est déjà très utile.
Nous sommes à proximité du Chaos de Montpellier le Vieux. Nous voulions commencer par une première visite de ces concrétions calcaires (lieu de tournage de plusieurs films, dont des scènes cultes de la Grande Vadrouille). Le site était fermé pour l’hiver.
Nous nous sommes donc rabattus sur le chaos de Nîmes le Vieux, plus loin sur le Causse. Nous sommes sortis marcher 20 minutes mais il faisait -4° et avec le temps la température ressentie était de -20°.
Les Cévennes
Après une traversée des Cévennes par les routes enneigées du Mont Aigoual, nous avons dormi dans une aire de CC (Camping-Car) à Avèze dans le Gard.
La Camargue
Nous avons ensuite quitté les Cévennes pour rejoindre la Camargue, où nous avons dormi à la Maison du Riz, au milieu des rizières. C’était magique.
Le réveil devant les rizières
Provence et Gorges du Verdon
Le dimanche, nous avons ensuite filé vers les Gorges du Verdon, et nous avons dormi à Saint Julien, sur une aire de CC où nous avons pu recharger la cuve d’eau.
Ce sera désormais notre quotidien (avoir assez d’eau propre, vider l’eau sale et la caissette des toilettes), trouver à manger sur la route, recharger les bouteilles GPL pour l’eau chaude, la cuisson et le chauffage.
Pour l’instant nous nous déplaçons tous les jours, mais nous ralentirons dès que nous trouverons des endroits qui nous conviendront, au fur et à mesure, à l’étranger.
Nous devons également nous adapter aux cours des enfants qui prendront du temps au quotidien, ainsi qu’à notre travail.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, voici Espéranzo… non pas le poney… le camping car, celui qui va nous transporter et nous loger pendant ces suelques mois.
ça y est c’est le départ!
Pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, voici Espéranzo… non pas le poney… le camping car, celui qui va nous transporter et nous loger pendant ces suelques mois.
5 janvier, départ vers l’Italie
Pour l’instant, aucun trajet n’est programmé. Nous irons où le hasard nous mènera. On a un peu hésité. Pour éviter le test PCR et un auto-confinement de 5 jours, on pensait passer l’Italie en transit (en moins de 36 heures). Finalement, on a décidé de rallier l’Italie malgré les contraintes. On s’adaptera. Le premier pays visité sera donc bien l’Italie.
Comme on ne connaît pas cette région, nous avons envie de filer vers les Pouilles (le talon de la botte), en longeant la côte Adriatique.
Les enfants
Ils suivent l’école par le CNED, et nous leur donnerons les cours avec le suivi à distance.
Ils vont en profiter pour découvrir les pays qu’on traverse, les différentes cultures, les langues.
Des rencontres au programme à travers les différentes activités culturelles, sportives, woofing…
Ils travaillent à distance, par internet, donner les cours aux enfants, et en profiter pour apprendre également les langues, découvrir les cultures, rencontrer les gens…
Ils vont aussi donner des coups de main dans des fermes, des entreprises, en woofing pourquoi pas… pour accélérer les rencontres.