Article rédigé par Sandrine
L’arrivée en Bulgarie
Nous décidons de partir un peu plus tôt que prévu en Bulgarie. Il faut dire que c’est un pays qui nous attire beaucoup depuis un moment. Nous avons déjà vu quelques reportages et nous imaginons ce pays comme un carrefour culturel entre la culture slave et l’orient. Nous sommes donc impatients de découvrir.
Mais comme d’habitude, il faut se soumettre au test Covid pour passer la frontière.
Dans la ville de Nis en Serbie, nous nous arrêtons pour faire quelques courses dans un supermarché. J’en profite pour aller demander à une pharmacie où il est possible de se faire tester. Tout s’enchaîne très vite. La pharmacienne m’indique un laboratoire situé à 6 min de là en voiture. Nous nous y rendons directement. J’y vais toute seule dans un premier temps pour me renseigner. La secrétaire me dit qu’on peut faire les tests immédiatement. Je vais donc chercher Guillaume et les enfants. En 5 min, les tests sont faits. Et 5 min après, le laboratoire nous donne les résultats en version papier. Pour de l’efficacité c’est de l’efficacité.
Une fois les résultats des tests en poche, nous décidons de partir pour la Bulgarie sans attendre. Il est 16h30 et la nuit tombe relativement tôt (vers 18h). Nous prenons donc l’autoroute pour rouler au maximum de jour et passer la frontière avant la nuit.
L’autoroute serbe -parée de jolis murs anti-bruit représentant les couleurs du drapeau de la Serbie- n’est pas très fréquentée. Nous avons le sentiment que ce n’est pas forcément accessible à tout le monde ici. Nous avons remarqué qu’il y a des écarts de niveau de vie assez importants en Serbie.
Nous arrivons à la frontière serbo-bulgare à la tombée de la nuit. Nous apercevons devant nous 2 voitures ukrainiennes assez haut de gamme qui entrent comme nous en Bulgarie. Nous repensons à ce qui se passe en Ukraine, aux personnes qui fuient leur pays, et à la famille que nous avons rencontrée en Croatie.
C’est à notre tour de passer la frontière. C’est une formalité. Nous rentrons à nouveau dans l’Union Européenne et les contrôles semblent allégés. Nous présentons nos passeports. Le policier nous demande où nous nous rendons. Nous répondons que nous allons visiter la Bulgarie puis la Turquie. Puis nous repartons. A nous la Bulgarie!
Nous avons repéré une aire de camping-car à 10 min environ de la frontière. Ce sera parfait pour une première nuit. En fait, il s’agit d’un hôtel qui offre la possibilité aux camping-car de se garer et d’avoir accès à l’électricité sur son parking moyennant 10 euros. Bien que ce soit assez près de l’autoroute, cela a l’air calme. Parfait!
Vers 22h, on entend d’un seul coup une forte musique. Il y a un bar dansant juste à côté et il y a ambiance! Des musiques orientales, probablement turques. On a l’impression d’avoir changé totalement d’univers. L’atmosphère est vraiment différente des pays de l’Est. On s’endort en voyageant et en rêvant déjà à la Turquie…Le moment est agréable.
Le lendemain, nous reprenons la route après avoir déjeuné. Nous ne voulons pas stationner trop longtemps sur le parking de l’hôtel. Direction Sofia, la capitale Bulgare!
Nous traversons des grandes plaines agricoles entourées de collines au loin et nous apercevons bientôt Sofia. Nous avons repéré sur l’application Park4night une aire de camping-car située dans la ville, à seulement 300 m du métro. Cela nous permettra de partir en excursion très facilement. Et les avis mentionnent un accueil très sympathique de l’hôte, Ivan.
Effectivement, dès l’arrivée, nous sommes reçus chaleureusement. Ivan a environ 80 ans mais il a la santé…et plein d’humour! Il voit qu’on est français et appelle Guillaume « Mister Macron ». Nous sommes amusés mais en même temps nous rions jaune…Non pas lui!!!
L’aire de camping-car est toute petite. C’est dans une petite cour attenante à la maison d’Ivan et sa femme d’un côté et une entreprise de l’autre. C’est très calme. Nous nous installons et Lilou va explorer un peu les lieux.
Nous avons déjà hâte les jours suivants pour en découvrir un peu plus sur Sofia et la Bulgarie, car nous avons dès le début un très bon ressenti…les gens ont l’air chaleureux et détendus…
La fin du voyage
Le lendemain matin, nous continuons un peu l’école avec les enfants. Alexis se plaint depuis quelque temps d’une douleur dermatologique au niveau du pied. J’appelle notre médecin traitant à Montech. Elle nous conseille de rentrer en France pour faire des examens sans attendre. Nous ne parlons pas Bulgare et nous ne connaissons pas le système de santé en Bulgarie. Cela serait sans doute compliqué d’avoir un diagnostic sur place et nous ne voulons prendre aucun risque. Nous suivons donc l’avis du médecin et décidons de reprendre la route dans le sens inverse le lendemain, à regret…mais la santé avant tout.
2500 km nous séparent du Tarn et Garonne. Nous prendrons donc l’autoroute pour un gain de temps.
Le lendemain, samedi, nous discutons avant de partir avec notre hôte Ivan. Il est vraiment très sympathique et dans l’échange.
Nous lui posons des questions sur la Bulgarie. Il nous parle des dérives de l’Europe et de la mondialisation. Les chaînes de supermarché Lidl ou Bauhaus refusent apparemment de vendre des produits bulgares dans les magasins implantés en Bulgarie. On n’y trouve que des produits issus d’autres pays européens. Tout est importé. Une aberration pour la Bulgarie….et pour l’environnement…à l’heure où on devrait au contraire essayer de limiter les déplacements pour limiter les rejets de gaz à effet de serre.
Nous lui demandons s’il préférait la Bulgarie avant ou après l’entrée dans l’Union Européenne. Il nous dit clairement qu’il regrette le « avant ». Qu’il y a 30 ans pendant l’ère soviétique, tout le monde avait du travail. Mais que maintenant, c’est très compliqué. Le salaire moyen est de 250 euros et il n’y a pas de travail. Les jeunes actifs sont obligés de partir travailler à l’étranger pour faire vivre leur famille. Selon Ivan, il y a 2 millions de Bulgares qui se sont expatriés pour le travail. Discussion très intéressante qui nous permet d’en apprendre un peu plus sur la Bulgarie. Nous n’aurons malheureusement pas vu grand chose du pays et nous n’aurons pas visité Sofia. Ce sera pour une prochaine fois.
Nous prenons la route vers 9h. Nous traversons la Serbie, la Croatie et nous nous arrêtons en Slovénie -sur une aire de camping-car- pour la nuit.
Dimanche matin, nous repartons. Nous parcourons la Slovénie, puis l’Italie jusqu’à la ville d’Alessandria où nous avons repéré une ferme qui a l’air sympa pour passer la nuit.
Lundi, nous partons d’Alessandria et faisons escale dans un supermarché pour faire le plein de produits italiens. Nous sommes de grands fans. Pâtes, pesto, mozzarella, parmesan, prosecco bio, nous repartirons au moins avec un petit bout d’Italie!
Nous roulons ensuite en direction de la France. Nous circulons sur l’autoroute et il n’y a aucun poste frontière. On passe d’un pays à l’autre sans même s’en apercevoir. Mais quelques kilomètres plus loin, après un péage, 8 policiers et CRS sont là pour contrôler. On nous fait signe de nous arrêter. Le contrôle est assez musclé et antipathique. Après 10 passages de frontière, nous ne décernerons pas la palme de l’accueil à la police française. Et le gagnant est..la police bulgare je dirais!
Et au fait, il aura fallu attendre la fin du voyage pour que Lilou n’ait plus peur du petit chauffage électrique! Elle semble même apprécier!
A bientôt pour de nouvelles aventures…
Nous adorons le voyage et les rencontres que nous faisons dans les pays que nous traversons….donc nous repartirons c’est sûr!
Nous avons aussi pris beaucoup de plaisir à écrire ce blog et à partager avec vous nos découvertes et nos ressentis. Nous espérons que cela vous a plu! Et merci de nous avoir suivis et encouragés! Cela nous a fait très plaisir!
Nous reprendrons le blog lors de nouvelles aventures de voyage ! A suivre….:-)
Bonjour a vous , je me suis décidé d’aller sur ton site finalement c’est pas compliqué ,
bon rétablissement a u petit , ca du être un beau voyage , je viendrai te voir , a bientôt .
Jean Philippe